Toujours à l'affut de jeux avec des concepts bien sympa à tester, on nous a soufflé un nom : Contrast, un jeu de plateforme sur PC, Playstation et Xbox.

Vous y incarnez Dawn, une femme que seul Didi semble pouvoir voir. La population qui entour le monde où ces personnages vivent est pour le moins bien étrange. Dawn y évolue en ne voyant uniquement l'ombre des gens.

Les ombres sont au centre du jeu Contrast. En effet, la majorité de votre temps, pour pouvoir avancer, et atteindre ce qui semble inaccessible, il vous faudra faire passer Dawn dans le monde des ombres afin vous y frayer un chemin.

Tantôt en vous aidant des ombres naturellement présentes, tantôt en créant des ombres, en interagissant avec des objets ou en s’aidant des ombres des personnes (toujours invisibles) qui entourent ce monde étrange.

Design / ambiance

Si le design que compose l’ambiance d’entre deux guerres est vraiment très sympa, le design du monde des ombres en revanche, c’est une autre chose. Dès qu’une personne se présente et créée une ombre, les personnages semblent disproportionnés et plutôt carrés, par rapport à Dawn et à Didi. C’est très flagrant sur les têtes et les mains des personnages.

L’ensemble des designs est très inégal et même si on se dit « sympa » au début on déchante relativement vite. Pour être plus précis, les phases sans personnages extérieurs sont très sympathiques, alors que celles avec sont finalement moins bien car un peu trop « ratées » visuellement.

Gameplay

Le gameplay est plutôt pas mal foutu. Le principal pouvoir de Dawn est de se changer en ombre et d’avancer dans les ombres. Ce pouvoir fonctionne également sur les objets qu’elle a entre ses mains : boulet, caisse etc… Ce qui ajoute des dimensions supplémentaires au gameplay.

Dawn a également des techniques qu’elle peut utiliser dans le monde « normal » ou celui des ombres. Cependant ces techniques n’auront pas les mêmes effets dans un monde ou l’autre. Une de ces techniques et de pouvoir se jeter vers l’avant. Dans le monde « normal » cette technique lui permet de briser parois fines alors que dans le monde des ombres, ce pouvoir lui sert à passer aux travers d’ombres qui lui barreraient le chemin.

Temps de jeu.

Le jeu se termine en moins de 4 heures et n’est finalement pas très difficile, et du coup plutôt accessible à tout type de public.

L’histoire est un peu creuse et ne donne pas forcément envie de s’attarder plus dessus. La petite fille qui nous accompagne est plutôt capricieuse et parfois vraiment insupportable dans sa façon de dire ou répéter les choses.

Tout cela laisse penser que ce jeu reste destiné à un public jeune.

Un peu plus d’images

Et des mains un peu disproportionné Ce qui est étrange c'est l'univers de ContrastC'est quand même joli Contrast Contrast le parc d'attraction

Musiques

Les musiques collent avec les ambiances dans lesquelles on se trouve. Au début l’ambiance est plutôt dans le jazz, avec des chansons vraiment très bonnes.

Beaucoup de morceaux rendent l’ensemble son original et donnent un petit truc en plus au jeu. Personnellement j’ai bien aimé la musique « Steam Machine »

La bande originale du jeu est également disponible, selon certaines promotions vous pourrez la trouver inclue au jeu.

  1. Kat’s Song (ft Laura Ellis)
  2. The Street
  3. Warning Up
  4. Lights Up, Camera Ready
  5. House On Fire (ft Laura Ellis)
  6. A Surreptitious Metting
  7. Main Attraction
  8. Carousel
  9. Yo Ho, Me Hearties
  10. Ladies And Gents
  11. Trouble In The Streets
  12. Softly
  13. The Dark Forest (bonus track)
  14. A Knight Fantastic (bonus track)
  15. Late Night Drinks (bonus track)
  16. Steam Machine (bonus track)

Mot de fin

Malgré ses quelques défauts, le concept et l’expérience de Contrast restent plaisants et donnent envie de s’y essayer.

Certains passages sont vraiment plaisants et ne manquent pas d’humour, notamment le passage de la marionnette.

Comme parfois il est possible de ne pas l’avoir pour trop cher, qu’il est disponible sur PC, Xbox et Playstation, vous pouvez toujours le tester sans vous ruinez.

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